PISTOLET

La découverte :

Dans la maison des beaux-parents, au fin fond d’un placard humide, à même le sol en brique, je suis tombé sur ce truc incroyable,

un Pistolet Napoléonien modèle An13.

La rénovation :

Après plusieurs jours de WD40, impossible de débloquer les vis et le moindre mécanisme.

De peur de l’abimer, je me suis contenté pour le moment de faire une rénovation de surface.

Après un long Week-end de sablage, ponçage, nettoyage, lustrage, voilà le résultat :

Les gravures :

Sur la platine,

Ce pistolet sort de la Manufacture Impériale de St Etienne

Le J se rapporte Javelle, contrôleur des platines

Sur la crosse,

CB 1810 est la marque de réception de l'arme finie en 1810 avec les initiales C, se rapportant à Colomb, inspecteur de la Manufacture d'armes et B, pour Bonnand, 1er contrôleur

Crosse faite par le crossier : P. SOUHET

Sur l'embouchoir et la contre-platine, le H poinçon de Hardy, réviseur

et le P sur la bride de crosse est le poinçon de Pozon, contrôleur

Sur le canon,

1810, date de sa fabrication,

le B en cursive correspond à Blachon, contrôleur des canons

29*CH* : 29ème Régiment des Chasseurs à Cheval

et An9 (et non An13).

Alors là, c’est qu’il y a eu une époque de transition où des An9 (plus long, plus lourd) ont été modernisé en An13. Mais c’est bien un An13.

Poids : 1,270 kg

Longueur : 352 mm

Plus de 300 000 pistolets ont été produits.

Son fonctionnement :

On charge par le canon, une balle sphérique de calibre 16,5mm en plomb, avec 7 grammes de poudre à canon pour la propulsion et 1 g de poudre pour l'amorce dans le bassinet (4).

Le chien porte le silex entre ses mâchoires (1) et, au moment de la détente, il vient frapper la batterie (2).

Au moment du choc, le silex produit des étincelles, soulève le couvre-bassinet (3) et enflamme l’amorce déposée dans le bassinet (4).